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    05/08/2016
  • Médias
  • un chemin pavé de cliques

    Qu’est-ce que l’Internet ? Après plus de vingt ans d’utilisation, il reste encore aujourd’hui un « objet » mal compris et imprévisible. Cette toile virtuelle à l’architecture complexe et infinie a pourtant profondément modifié notre société en termes de collaboration et de relations  humaines. Nous traversons actuellement une phase d’incertitude et de fortes perturbations sociales liées à l’Internet (Big data, overdose médiatique, transformation digitale…), l’occasion d’un retour aux sources du Web. Dans des termes plus ou moins techniques (qui aime bien châtie bien), on tentera de tracer quelques constats et perspectives d’avenir en ayant toujours en tête ses aspirations originelles. Un temps d’arrêt et de réflexion utile, voire nécessaire avant d’entrer pleinement dans une nouvelle phase du Net : la transition digitale. Elle a déjà commencé.

    Le Galactic Network

    « Réseau galactique », c’est en ces termes que commence à s’imprimer l’idée de l’Internet dans les esprits. Son auteur, Joseph Carl Robnett Licklider, à l’époque chercheur au Massaschussets Institute of Technology (MIT), présente en août 1962 un essai sur ce qu’il imagine comme un réseau d’ordinateurs interconnectés qui permettrait un accès rapide et omniprésent à des données et des programmes. Il le conçoit comme une infrastructure d’information décentralisée et destinée à favoriser les échanges de connaissances et la collaboration entre individus. M. Licklider l’a pensé comme un moyen d’établir des interactions sociales grâce au « networking ». Un autre objectif, non des moindres, est d’étendre son utilisation à l’échelle globale.

    En pleine période de Guerre froide, cette idée suscite l’intérêt du Département de défense américain (DARPA) qui cherche un système de communication alternatif en cas de destruction du réseau téléphonique. Il s’en détournera très vite au détriment des scientifiques qui continuent leurs recherches malgré tout. C’est en 1965 qu’on témoigne du premier réseau longue-distance jamais établi entre deux ordinateurs : TX-2 dans le Massachussets et Q-32 en Californie. Je peux pas m’empêcher d’imaginer une discussion absurde à la R2D2 et C3PO… La constellation informatique devient alors tangible et profite d’abord aux communautés de scientifiques qui vont pouvoir s’échanger des données à distance sans passer par la poste. C’est potentiellement un gain de temps considérable et donc une économie. Deux ans plus tard, arrive le plan ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network), présenté par Lawrence G. Roberts, également chercheur au MIT. Il continue les recherches sur le projet galactique et publie un plan d’exécution en se focalisant sur quatre aspects : la technologie; la gestion; le fonctionnement du Net; le network.

    Une nouvelle étape est franchie en 1969 lorsque quatre ordinateurs-hôtes (reliés au réseau) se connectent simultanément à ARPANET. C’est le véritable début du Web de communication. À partir de là tout s’accélère. La toile va grandir grâce à des applications qu’on appellera ici « fondamentales » (celles qui existent depuis le début) telles que l’e-mail, le request for comment ou le partage de documentations. D’abord l’e-mail est inventée par March Ray Tomlinson en 1971 et symbolisée par l’@. Le courriel est devenue au file des liaisons, le mode de communication par excellence. Il a profondément changé nos modes d’interaction sociale en accélérant les échanges et ce depuis n’importe quel point connecté du globe. Ensuite, une autre fonction majeure a été le RFC, moyen informel de partager des idées. Elle a permis de mettre à contribution les premières communautés d’internautes pour créer et faire évoluer la technologie. Aujourd’hui, la plupart des médias et des sites Web ont de facto une section « commentaire » mais son utilisation par des contributeurs souvent plus spontanés. Cette fonction qui fait un peu office de droit de réponse ou de courrier du lecteur instantané, défraie régulièrement les chroniques horaires pour, comment dire, la passion déraisonné qu’on y déverse. Un peu comme on vomit.

    Au-delà de ces deux fonctions essentielles du Net, le partage de documents et leur accès libre ont également nourri l’expansion de la bête numérique. Finalement, on s’arrêtera en 1995 avec l’arrivée du World Wide Web, créée par le scientifique britannique Tim Berners-Lee du CERN (Suisse). Le WWW (W3) facilitera la standardisation d’un protocole d’usage, c’est-à-dire un langage commun, entre ordinateurs. Ces applications ont établi les fondements du réseau galactique et vont servir à sa rapide expansion. Une croissance exponentielle tant au niveau des utilisateurs que des quantités d’information qu’on y trouve. Cela aboutira sur le concept d’ « autoroute de l’information ».

    Le PC, un outil de liberté 

    Dans une deuxième phase, parallèlement au développement d’Internet, le PC s’introduit dans les chaumières et offre un accès direct à la connaissance. On est dans les années 1970 et les États-Unis vivent une période de troubles sociaux importants liés en partie à la guerre du Vietnam. À cela s’ajoute un besoin de liberté grandissant dans la populace qui s’exprime au travers du mouvement hippie. Une partie des américains veulent rompre pacifiquement avec une société considérée trop rigide et succédanée. Ces troubles feront éclore une révolution culturelle dont le slogan sera « power to the people » et par lequel les américains manifestent leur désaccord face la guerre en péninsule indochinoise qu’ils n’ont pas choisi. Plusieurs figures emblématiques de cette période de contestation de l’autorité restent John Lennon ( il composera Imagine) ou encore Mohamed Ali qui refusera de s’incorporer dans l’armée pour aller combattre des « frères ». On lui retirera sa licence de boxe.

    La révolution culturelle sera le terreau sur lequel se développera le personal computer, termes évoqués pour la première fois en 1975 par Ed Roberts. Dans cette course à l’innovation, deux figures se distinguent d’abord : Steve Wozniak et Steve Jobs. Ce sont des adolescents bricoleurs intéressés par l’électronique (geeks) et inspirés par les pionniers de l’informatique des 1960s (Bill Hewlett et David Packard). Ils passent leur temps libre à bidouiller des machines et à coder. Plus tard, Jobs, enfant de la contre-culture, associe la liberté à l’ordinateur personnel. Il le voit comme un moyen d’émancipation grâce aux outils de création qu’il offre. Cette idée d’indépendance sera reprise dans la fameuse pub d’Apple réalisée par Ridley Scott en 1984. Derrière la personnalisation de l’informatique se cache donc une idée. Wozniack construit à lui seul le premier PC Apple et Jobs crée tout le marketing autour. On connait la suite… Le PC aura été crucial dans l’expansion de l’Internet, qu’il a installé petit à petit dans les chaumières d’Amérique puis du monde entier.

    L’autre figure emblématique de cette période est évidemment son meilleur ennemi Bill Gates qui contribue tout autant si pas plus à la révolution du PC. En effet, M. Gates, également codeur et hacker dans sa prime jeunesse, révolutionnera plus tard l’industrie du logiciel avec sa compagnie Microsoft (fondée avec Paul Allen) et son fameux Windows, codé main par ses soins. Dans un contexte de Guerre froide où l’information est contrôlée et opaque (propagande contre le Vietnam, Watergate, etc), la société embrasse l’Internet comme une voie de sortie de cette société rigide qui étouffe.

    À partir des 70s, la révolution est en marche et irréversible, même si encore peu notable dans la société. Les trois médias dominants restent hiérarchiquement la presse, la radio et la télévision, des médias fonctionnant sur le schéma classique d’émetteur (médias); récepteur (audience) où l’interaction est limitée. Cet ordre sera complètement bousculé par le Web pour deux raisons fondamentales. Il offre premièrement un nouveau modèle de communication où le récepteur classique (audience) devient émetteur (producteur/diffuseur de contenus). De plus, il peut interagir directement et instantanément avec son audience. Non seulement, les médias traditionnels perdent leur monopole sur le publique, mais en plus la production culturelle va dramatiquement augmenter et se diversifier ! Aujourd’hui les utilisateurs se comptent en milliards… Face à cette « menace », les médias traditionnels perdent pied, ne comprenant pas encore cette nouvelle infrastructure de production et diffusion. Cette défiance justifie en partie la crise que connait la presse depuis 2008.

    Est-ce que cette période du Web a suivi les idéaux de ses géniteurs ?  Il semble que M. Licklider et ces successeurs directs n’aient pas imaginé le réseau galactique au-delà du domaine scientifique. Leur but ayant été de faire progresser la recherche (l’humanité) en échangeant avec d’autres scientifiques du monde entier. De fait, c’est une décision politique du Federal Network Council (institution gouvernementale américaine) qui ouvrira le réseau à une commercialisation et une privatisation encadrées par la Appropriate Use Policy de 1988. De nouvelles formes de collaborations, de nouveaux emplois, le travail à distance qui augmente la flexibilité, de nouveaux loisirs.

    Au regard de tous ces changements sociétaux, l’Internet a permis la dissolution de certaines barrières géographiques, économiques et sociales jusqu’à un certain point. Il a potentiellement offert une voix à tous, même si certaines inégalités se sont aggravées et de nouvelles sont apparues. Ce que Licklider et ses confrères ont apporté à la science au travers d’une collaboration naïve, les Jobs, Gates, ou Woz l’ont installé dans les chaumières, stimulés par la concurrence. On passe de l’autoroute à la super-autoroute  de l’information.

    Dans les années 2000, peu après la révolution du PC, arrive une deuxième vague d’innovations dont le grand combo application – smartphone. Ce sont d’abord des apps. d’un nouveau genre qu’on voit débarquer : les moteurs de recherche et les réseaux sociaux. Les premiers sont des outils qui viennent mettre un peu d’ordre dans un chaos de pages et d’information en tout genre en les répertoriant selon ses critères gérés par des algorithmes. Le premier moteur connu fut Web Crowler en 1994. Il sera vite dépassé par Yahoo (1995) ou Google (1997) plus élaborés. Mais c’est le dernier débarqué qui s’impose rapidement comme acteur principal des moteurs de recherche. Par la suite, l’entreprise mue en plateforme en se diversifiant dans toute sorte de services « googley » (Google Maps, Adword, Analytics, etc…). Ce sont autant de services « offerts » aux utilisateurs que d’informations récoltées et vendues à d’autres entreprises. Aujourd’hui, grâce à l’argent tiré de ces données privées, publiques ou professionnelles, Google est devenue l’une des plus grande entreprise au monde.

    Dans un registre plus ludique, Facebook « révolutionne » la vie sociale en ligne. Il propose de vous (re)connecter avec vos amis et proches pour partager avec eux des centres d’intérêt, moments intimes et précieux (food porn). Au-delà de ces deux mastodontes du Web, on retrouve toute une déclinaison de plateformes définies par leurs formats comme Twitter la concise, LinkedIn la pro ou encore Instagram l’imagée. Maintenant vous prenez un téléphone portable que vous connectez à l’Internet et BOOOOM ! Le deuxième coup de combo met les médias traditionnels à terre. On peut désormais se déplacer où l’on veut et être connecté en permanence à sa « vie sociale », et ce allègrement encouragé par tous ces sites à coup de notifications. Plus moyen de déconnecter sans que ne vous entre l’angoisse de perdre le fil du Net. C’est un double high-kick dans le quotidien. On retrouve ainsi toute une flopée de sites qui génèrent des quantités astronomiques de data qui sont relevées, analysées et utilisées à des fins souvent commerciales (rappelez-vous de ces inscriptions GRATUITES !).

    Aujourd’hui, près de 100 millions de data sont produits par seconde selon Lev Manovich, professeur d’informatique russe à la Graduate Center of the City University of New York et auteur du livre The Language of New Media (MIT Press, 2011).  En rapport à cette nouvelle réalité, M. Manovich explique que « l’Internet qui peut être considéré comme un énorme média de diffusion de base de données, cristallise aussi en lui les fondements de la nouvelle société de l’information, c’est-à-dire la surabondance d’informations en tout genre » (pg 35). Pas étonnant qu’on ait besoin de déconnecter de temps en temps face à tous ces sites et plateformes à monitorer. D’ailleurs on observe de plus en plus de « saturations médiatiques ». Une explication est que l’être humain moyen ne peut tout simplement pas traiter tant d’informations. Sa capacité moyenne d’absorption d’items est limitée (un item est la plus petite unité d’information). De plus certains médias prennent de moins en moins la peine d’expliquer la complexité par peur d’ennuyer le lecteur qui certes a moins de temps pour s’informer. Dans cette course aux cliques où l’on pratique plus le ’hameçonnage (titres racoleurs, incomplets ou sous forme de questions…) que l’information, la médiocrité règne en maîtresse. Et de plus en plus de lecteur l’ont compris d’où leur défiance croissante envers eux. De plus, ce contexte favorise la naissance de rumeurs et autres théories du complot qui ont désormais pignon sur le réseau.

    Une petite digression s’impose au vue de certaines pratiques pas très nettes entre les Tech. Companies et le monde politique. Ce qui au départ n’était que de simples applications sont devenues des véritables pôles industriels qui brassent des milliards de dollars moyennant données grassement offertes par tout un chacun puis vendues. Grâce à ces ventes non déclarées, Google est actuellement la plus grande entreprise au monde. Cela lui a permis de développer sa stratégie de rachat d’autres applications ou de compagnies technologiques. En procédant ainsi, l’entreprise a intégré au fur et à mesure de nouveaux services comme Youtube et s’est dotée d’une capacité de production qui la rend quasi autonome en innovation (Motorola, etc). Au jour d’aujourd’hui, Google concentre un tel pouvoir qu’on peut se poser des questions quand on sait que les pionniers du Net rêvaient d’un réseau neutre et décentralisé.

    Pire encore, cette concentration a des conséquences dangereuses dont peu de médias parlent exceptés Wikileaks et The Intercept, organisation journalistique spécialisée dans les questions technologiques et dont fait partie Glenn Greenwald, le journaliste à l’origine des révélations de Snowden. En effet, des transfuges et du lobbying s’organisent entre les entreprises technologiques et le monde politique (aux States, en Europe et ailleurs). En exemple, Jared Cohen, ancien membre Département d’État américain a été débauché par l’ancien CEO de Google, Eric Schmidt, qui lui a créé un département tout neuf, Google Ideas. Celui-ci est destiné à faire du lobbying auprès du Foreign Affaires pour le compte de la Silicon Valley. Le but étant de les convaincre de réformer la diplomatie américaine en intégrant les nouvelles technologies (Diplomatie 2.0). Julian Assange dénonce  (When Google Met Wikileaks, pg 2-3ces pratiques obscures (pour ne pas dire mafieuses) qui mettent en péril la démocratie (ou ce qu’il en reste du moins). Dans d’autres cas, des politiques, intéressés par des revenus plus lucratifs, se mettent au service de ces compagnies pour faire du lobbying et influencer en leur faveur des décisions concernant les nouvelles technologies.

    Désillusions et des espoirs

    Aujourd’hui nous sommes clairement dans une phase de pessimisme après plus de vingt ans d’Internet. On peut expliquer cela par une série de désillusions. La techno-euphorie qui empêche toute réflexion profonde sur la véritable utilité d’une innovation. Ensuite le fait de savoir que les entreprises technologiques revendent nos données sans même nous verser quelques royalties, ces orpailleurs… dégoûté sérieux ! Sans parler du trop-plein d’information qui consume de plus en plus l’internaute qui implose toutes les heures. D’autre part, la culture du commentaire sur le Web nous a démontré à maintes reprises que la spontanéité sur le Net sert tout sauf l’humanité… Non, il n’est pas bon de donner la parole à tout le monde même si chacun y a droit.

    Malgré toutes ces mauvaises ondes numériques, une once de positivité m’est arrivée il y a quelques mois du fin fond de la galaxie informatique. Je voulais comprendre ce qu’était réellement l’Internet dont mes connaissances étaient encore plus limitées avant les recherches. Au fil de conférences sur la transition des médias vers l’Internet, j’ai souvent eu la sensation qu’ils courraient tête pressée dans l’innovation sans vraiment comprendre le Web. Sans doute pour refaire son retard… Bref en continuant de digger sur le sujet via Google le tout puissant, je suis tombé par hasard sur Internet Age Media (IAM). Un site d’un bleu électrique flashy en fond (de l’adrénaline pour les épileptiques !), des ratures blanches et surtout cette phrase, In Randomness We Trust!, venue de nulle part. Intrigué, je scrolle et clique frénétiquement un peu partout et finis par lire que c’est une « plateforme qui connecte les futurs des médias, de l’éducation et des arts en cultivant l’aspect improbable des cultures de l’Internet ». Les deux géni-teurs de ce projet né en 2015, Andrés Colmenares et Lucy Esperanza Rojas, me redonnent de l’espoir. C’était l’occasion rêvée non seulement de trouver des réponses à mes questions mais surtout de sortir de cette réflexion journaleuse qui se regarde trop le nombril. J’ai donc ainsi participé au IAM Weekend 2016 en avril dernier dont le thème était From Complexity to Emergence. J’en ai retenu trois choses. Un des objectifs de la plateforme est de remettre l’être humain au centre de réseau en ravivant la collaboration entre les personnes (forme de big up à Licklider !). Une autre ambition était de mettre en perspective plus de vingt ans d’utilisation et d’en tirer des leçons, d’où l’aspect multidisciplinaire. Finalement se réapproprier l’Internet en explorant sans peur ses possibles futurs (certains sont déjà en marche). On comptait parmi les participants, la présence de la BBC, du groupe de presse espagnol Grupo PRISA, du musée anglais Tate Modern, d’éditeurs de magazines indépendants et même un académique sur le le futur. Aujourd’hui, plusieurs observateurs avisés ayant participé à cette conférence affirment que nous avons déjà entamé une nouvelle phase de l’Internet : la transformation digitale. Cette transformation ne consiste plus à savoir comment la technologie va changer le Web mais comment ce changement va être géré ? C’est une des préoccupations principales de l’Internet Society, une ONG fondée par des personnes qui perpétuent les idéaux premiers du réseau galactique (le progrès de l’humanité, neutralité du Net, etc.). Certains membres ont directement participé à l’aventure du Galactic Network dès ses débuts.

    En guise de déconnexion, le réseau galactique, depuis sa conception jusqu’à nos jours, a incontestablement contribué au progrès de l’humanité. Elle a profondément modifié notre manière de vivre, de voyager, de travailler ou d’interagir. L’ambition de Licklider semble donc avoir été atteinte. SAUF QUE cette humanité représente moins de la moitié de la population mondiale et que seule une partie de celle-ci jouit pleinement des avantages du Net. Les frontières n’ont pas été dissolues par le Web (je vois mal un Soudanais faire du AirBNB en Suisse et passer le contrôle de l’aéroport en toute tranquillité…). Il y a donc encore beaucoup d’efforts à faire pour que tout le monde puisse réellement y avoir accès et en profiter pleinement. Et cela ne dépend pas que du Wi-Fi. C’est pourquoi il faut tuer la techno-euphorie habituelle dans l’œuf au profit d’une lucidité non pas plus mais mieux éclairée. Toute technologie n’est pas forcément positive et ne fait pas de miracle. En cela, il faut raison garder. Cependant, il y a des initiatives positives qui doivent être mises en avant comme IAM et l’Internet Society.

    PS : Pour ceux que ça intéresse, IAM Weekend 2017 (The Renaissance of Utopies) est prévu du 27 au 30 avril prochains. Dépêchez-vous, les places sont limitées.

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